C’est en un mois de février quasi printanier que Pierre Berville reçoit le nouvel Économiste chez lui à Neuilly-sur-Seine. Cela fait maintenant une dizaine d’années que le publicitaire réputé a quitté un milieu où il a passé près de 40 ans à imaginer la communication des annonceurs.
Son heure de gloire le plus marquante ? Incontestablement la célèbre campagne “J’enlève le haut” où pour l’afficheur Avenir, il déshabille la belle Myriam pendant une petite semaine dans une poignée de villes françaises. C’est d’ailleurs le titre de l’ouvrage* qu’il vient de publier. Une autobiographie foisonnante et passionnante qui raconte les dessous de la pub à l’heure où le métier commençait à peine à se moderniser en France. “C’était drôle et coloré, artisanal et impertinent ; humain. Le monde de la pub des années 70 et 80 se prenait rarement au sérieux”, écrit-il.
La plongée dans cette époque “joyeuse” pour l’auteur sera à la fois instructive pour le lecteur mais aussi détonante. À l’opposé des contraintes du politiquement correct qui entravent aujourd’hui la création publicitaire.
Mais Pierre Berville se veut optimiste : “l’imagination reprendra le pouvoir”. À l’heure de la data, du programmatique et des algorithmes, on a très envie de le croire.
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