Facebook qui annonce mettre sur pied une “salle de crise”, destinée à déjouer les tentatives de manipulation des élections aux États-Unis et au Brésil.
De manière générale, c’est la question de ces grosses entreprises comme les GAFA qui ont pris une telle dimension au niveau du pouvoir. Ils sont devenus des États dans un État. Alors on ne peut qu’encourager toute tentative de démocratie, de transparence. Mais il y a un mais… Comme beaucoup, je suis un peu sceptique sur leur réelle volonté de faire évoluer les choses, de ne pas être seulement dans une campagne de communication. Il faudra rester attentif.
Deuxième édition de la rentrée en musique dans les écoles, collèges et lycées.
À l’ère du digital, il n’y a jamais eu autant de moyens d’écouter la musique. Il n’y a pas de raison pour que les jeunes n’aient pas envie de la pratiquer. Le désir est là. Inviter à découvrir les instruments, que chacun trouve le sien et apprenne à s’en servir, c’est un bon objectif. Mais l’école, ce n’est pas suffisant si l’on veut démocratiser l’accès à la musique. Certaines mesures concrètes pourraient permettre d’y arriver. Il faudrait déjà commencer par ouvrir plus de lieux d’accueil, de salles de répétition accessibles à un plus grand nombre. Pourquoi ne pas laisser ouvertes les écoles plus longtemps, et pendant les week-ends à cet effet ? Ensuite, il existe un volet économique : écouter de la musique est soumis à de nombreuses taxes. En France, les droits d’auteur sont bien défendus. L’effet pervers est que vous ne pouvez pas diffuser gratuitement de la musique dans un café, un bar… ni les ouvrir facilement à la musique vivante comme cela se pratique dans tant d’autres pays. C’est dommage.
La short-list du Prix Renaudot qui accueille un livre auto-édité sur Amazon.
Bravo à l’audace de ces jurés qui vivent avec leur temps. Les pauvres libraires en font tout un foin. Les systèmes archaïques de production et de distribution des livres sont en train d’évoluer à vitesse grand V. C’est exactement le même phénomène que les films produits par Netflix que l’on a tenté d’interdire à Cannes, avant qu’ils soient projetés dans les autres festivals. On notera le silence assourdissant des éditeurs dans cette affaire. Ils savent déjà vers où le vent va tourner. Sauront-ils s’adapter à la nouvelle donne ? Amazon a-t-il encore vraiment besoin d’eux pour très longtemps ? L’avenir le dira vite.