Paroles d’un Président du Club des AD fin des années 80 :
“qu'est-ce qui a changé, dans le fond ?”

Les créatifs publicitaires font un des plus beaux métiers du monde. On nous paye pour pratiquer ce que l’esprit humain a inventé de plus agréable pour se faire plaisir à lui-même. L’imagination.

Le but premier du Club des Directeurs Artistiques est de le rappeler chaque année depuis plus de 20 ans.

Comme le disait Tristan Tzara “l’absence de système est encore un système mais c’est le plus sympathique.” Comme le disait Pierre-Alain, un copain batteur : “En musique, il n’y a pas de règle… à condition que ça swingue !!!”

La création, son nom l’indique consiste à faire exister ce qui n’existait pas auparavant. La fraîcheur de l’idée est le critère qui prévaut lors de la sélection des travaux qui composent cet annuaire. Le frisson et l’originalité ont priorité avant l’appartenance à telle ou telle école, l’imitation de tel ou tel style. Si l’imagination n’a pas de lois, l’art d’exprimer une idée par des mots, des images et des sons est un métier qui possède sa logique, son savoir-faire et ses tours de main.

Le Club des Directeurs Artistiques salue ici le bel ouvrage de tous ceux, débutants et confirmés, qui ont su, en France en 1988, conjurer fantaisie et labeur, inspiration et transpiration pour démontrer que leur talent sait rejoindre celui du public.

Le palmarès du Club ne ressemble à aucun autre. Il est décerné depuis près de vingt années. II répond à un besoin profond et réel qui est d’avoir l’avis de professionnels sur leur propre métier. Enfin, il provoque les passions.

L’originalité, la durabilité, la pertinence, l’impact ; tiens ? C’est également la parfaite définition d’une grande campagne publicitaire !

Pas de public, pas de journalistes, pas d’annonceurs, pas de commerciaux, pas de théoriciens, pas d’amateurs, pas de magouilles, pas de cadeaux : voici tel qu’en lui-même le dix-septième Palmarès du Club des Directeurs Artistiques, le seul prix décerné par des professionnels de la création publicitaire désignés par leurs pairs.

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Vous êtes publicitaire et vous avez écrit un livre sur la pub. Vous y racontez à la première personne l’âge d’or d’un métier qu’on dit sans mémoire car vous savez que le passé, surtout quand il est aussi joyeux et coloré que celui des années 70 et 80, peut éclairer le présent.

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